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Comprendre les causes menant au burnout parental

Le parent parfait n’existe pas. On le sait, et pourtant… on essaie sans cesse d’atteindre cette perfection. Du stress parental normal et ordinaire, au stress chronique menant au burnout, découvrez dans cet article les causes du burnout parental, où en tout cas qui ont de grand risque d’y mener (certains parlent également de burnout maternel ou burnout familial).

Le burnout n’est pas que professionnel

On parle de plus en plus du burnout professionnel. À vrai dire, ce terme est entré dans notre vocabulaire courant et on ne s’étonne plus vraiment lorsqu’on entend “il est en arrêt pour burnout”. 

En effet, les premières études sur le burnout professionnel datent des années 60.

Aujourd’hui, on ne s’étonne plus vraiment lorsqu’on apprend que notre ami ou collègue est dans un état d’épuisement professionnel. 

Après tout, ça lui pendait au nez : il est perfectionniste, toujours à vouloir en faire plus, il a gravi les échelons à la vitesse de l’éclair, et le voilà aujourd’hui cramé de l’intérieur et vidé de toute énergie.

Jusqu’ici, rien d’anormal à voir son collègue en arrêt maladie pendant plusieurs mois (parfois de très longs mois) pour lui permettre de se reposer, de reprendre confiance en lui, en ses capacités, et de comprendre ce qui l’a mené à cet état. 

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Mais qu’en est-il du burnout parental?

Ouch, sujet brûlant !

Qui oserait dire – sans tabou – qu’il se sent épuisé dans son rôle de parent?

Qui serait capable de penser, sans culpabiliser :  “j’aimerai tout quitter”, “je regrette ma vie d’avant”, “je ne supporte plus quand mes enfants m’appellent papa/maman”?

Qui ose vraiment parler de ses difficultés du quotidien, sans honte? Et sans se dire “Les autres y arrivent et pas moi ! Je suis un mauvais parent !”

Notre niveau de culpabilité est déjà pas mal, alors comment faire face à notre petite voix qui vient nous souffler : “tu les as voulu ces enfants, alors ne te plains pas !”.

D’autant plus qu’on ne peut pas vraiment se mettre en arrêt maladie de ses enfants, ou changer d’enfant comme on changerait de travail.

Être un parent parfait

Notre représentation erronée de la parentalité

La parentalité est souvent, à tort, représentée comme un long fleuve tranquille.

Lorsque notre premier enfant vient au monde, une nouvelle réalité s’offre à nous. 

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Constatons déjà la différence entre ce qu’on voulait croire, et la réalité…

Je me souviens, quand mon bébé est né en 2016 :

  • J’ai passé une semaine à devoir choisir entre vomir et le nourrir.
  • Je suis restée hospitalisée pendant une semaine pour me remettre de ma césarienne, à espérer que personne ne vienne nous rendre visite parce que je n’en avais ni l’envie, ni l’énergie.
  • Je maudissais ce petit être venu chambouler tout notre quotidien, alors que je l’attendais tellement,

Et la dépression post partum… on en parle ??

Prise de conscience et désillusion : en fait on ne ressort pas toute pimpante de la maternité ?  

Viennent ensuite toutes les questions qu’on se pose, et qui commencent souvent par “comment je fais pour… ?”

Comme le chante Stromae “Tout le monde sait comment on fait des bébés, mais personne ne sait comment on fait des papas”.

Et oui… on se rend compte que nous n’avons pas reçu de leçons pour devenir parent !

Alors avant même d’être parent, on se calque naturellement sur :

  • ce qu’on a vécu et qu’on souhaite reproduire
  • ce qu’on a vécu et qu’on ne souhaite surtout pas reproduire
  • ce qu’on voit dans la famille, chez nos amis et nos voisins, …
  • ce qu’on voit à la TV, sur les réseaux sociaux, 
  • ce qu’on lit dans les livres, et encore plus dans les livres de “parentalité positive et bienveillante” (parce qu’on veut le meilleur pour notre enfant)

On s’imagine alors l’éducation qu’on donnera à notre chérubin : éducation positive et bienveillante, gestion des conflits et des émotions, activités extra-scolaires, études supérieures, … 

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Ainsi, dès notre premier pas dans la parentalité, il se peut qu’on se soit déjà forgé une représentation idéalisée de notre nouveau rôle parental.

Quelle déception, alors, lorsqu’on n’arrive pas à gérer la crise du dernier dans le magasin, lorsqu’on s’arrache les cheveux pendant les devoirs, ou encore lorsque l’opposition et l’impertinence de l’ainé nous font dresser les cheveux sur le crâne !! 

Les principes (et la pression) de la parentalité positive

Depuis les années 2000, l’émergence de la notion de “parentalité positive” ne nous aide pas non plus. 

La prise de conscience du statut de l’enfant dans notre société, et les nouvelles connaissances en neurosciences et en psychologie, ont mené à la mise en place d’un certain nombre de directives allant dans le sens de l’intérêt supérieur de l’enfant.

Pour aller plus loin : voir Recommandations du Comité des Ministres aux Etats membres relative aux politiques visant à soutenir une parentalité positive – Conseil de l’Europe 2006

Voici les grands principes de la parentalité positive :
Le parent positif élève, guide et autonomise.
La parentalité positive n’est pas permissive : elle place des repères pour aider les enfants à développer pleinement leur potentiel.
Le “parent positif” respecte les droits de l’enfant et l’élève dans un environnement non violent.

Cinq principes de base ont ainsi été énoncés.

Les parents doivent procurer à leurs enfants :

  • une éducation qui réponde à leur besoin d’être aimé, de ressentir de la chaleur et de se sentir en sécurité,
  • de la structure et des repères qui engendrent chez eux un sentiment de sécurité, des routines prévisibles et des limites utiles, 
  • de la reconnaissance à travers une écoute active et leur valorisation en tant que personnes de droit,
  • une autonomisation qui favorise le sentiment de compétence de l’enfant et de sa capacité à s’auto-contrôler,
  • un environnement non violent excluant les punitions corporelles ou psychologiquement dommageables. Les punitions corporelles doivent être considérées comme une violation des droits de l’enfant, de son intégrité physique et de sa dignité humaine. 

Aussi, ce qui représente une véritable avancée humaine dans la prise en compte des Droits des Enfants est quasiment hors d’atteinte dans notre quotidien de parent, notamment dans un monde où le “bon” parent :

  • travaille
  • est dans une relation de couple passionnée, passionnante et épanouissante
  • privilégie les repas “fait maison”, et composés de produits bios et locaux
  • fait du sport pour garder la ligne
  • tient une maison témoin, digne d’un catalogue Ikea,

Mais également, cette parentalité positive est hyper culpabilisante, notamment lorsqu’apparaissent sur les réseaux sociaux, ou dans le dernier livre à la mode, des messages du type : 

“Voilà les principes à respecter pour être un bon parent, positif et bienveillant. Si tu ne les respectes pas, tu es un mauvais parent, tu ne respectes pas tes enfants et à cause de toi, ils deviendront à leur tour des adultes aigris et des mauvais parents”

(ou en tout cas, c’est l’interprétation qu’on s’en fait ^^)

Il est donc important de garder la parentalité positive comme un phare à atteindre, sans pour autant culpabiliser de ne pas atteindre cette perfection.

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Mais n’oubliez pas que chaque journée, chaque situation, et chaque enfant met à mal notre cheminement vers cette notion d’excellence.

Et c’est normal.

Et ne pas être un “parent parfait” ne fait pas de vous un mauvais parent. 

Les médias pour renforcer les clichés de la parentalité parfaite et de l’enfant parfait

Les clichés de la famille parfaite

Maintenant que nous y voyons plus clair dans cette notion de parentalité positive, il est intéressant de prendre conscience des clichés qui nourrissent notre quotidien :

  • sur les réseaux sociaux,
  • dans les films, les séries,
  • sur les panneaux publicitaires (genre, la maman tout sourire et trop heureuse de changer la couche puante de son bébé),
  • dans les articles des magazines psycho,…
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© istockphoto

Ne vous est-il jamais arrivé de culpabiliser en naviguant sur les réseaux sociaux, en voyant les photos et vidéos parfaites, de la famille parfaite, aux sourires blancs Colgate, montrant les bricolages DIY, les chorés en famille sur TikTok, ou les petits plats bio/locaux préparés en famille, avec amour, dans une cuisine propre?

N’oubliez pas : on ne montre que ce qu’on veut bien montrer. À moins d’être dans l’auto-dérision, personne ne veut montrer son panier à linge sale qui déborde, ou son enfant en pleurs parce qu’il n’a pas la tasse de la même couleur que celle de son frère (et son frère qui en rajoute une couche…Oui j’avoue c’est du vécu ^^)

Sérieusement, juste pour l’expérience, prenez le temps de noter pendant une journée tous les clichés du “parent parfait” qui inondent notre champ visuel. Et constatez que ce ne sont que des clichés. 

Vous enverrez un signal fort à votre cerveau. 

Et cette petite expérience devrait vous aider à revoir le niveau de votre curseur d’exigence (et d’excellence) parentale.

Prenez également un instant pour taper le mot “famille” dans votre moteur de recherche préféré… 

Voilà les premières images qui apparaissent chez moi :

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Est-ce vraiment la représentation de la réalité?

Pas chez moi en tout cas ^^

La double peine des parents d’enfants atypiques

En plus des clichés ordinaires, qui impactent tous les parents, je souhaite également partager la double peine des parents concernés par le TDAH de leur enfant. 

Que ce soit un TDAH ou toute forme de handicap invisible, nous faisons souvent face à une incompréhension de nos proches et des autres parents.

Ces différences qu’on ne comprend pas parce qu’on ne les voit pas.

Alors en plus de devoir gérer la pression parentale “normale”, nous voilà à devoir composer avec un enfant qui ne rentre pas dans les cases de la normalité.

À  lire également : les 7 étapes du deuil de l’enfant idéal

Le perfectionnisme, un accélérateur de burnout

Il y a peu, j’ai découvert ce schéma -très parlant- des circuits du perfectionnisme :

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Circuit du perfectionnisme – Comprendre et diagnostiquer le Burnout parental -Isabelle Roskam et Moïra Mikolajczak

Moi qui suis perfectionniste, ce schéma a révélé une réalité dont je n’avais pas conscience. Ou pas à ce point en tout cas : quel que soit mon niveau d’exigence, ce niveau sera toujours revu à la hausse dès lors qu’il est atteint.

J’ai alors compris qu’en continuant comme je le faisais, je ne pourrais jamais être satisfaite de moi et de mon rôle de parent

Je risquerai de m’acharner toute ma vie à atteindre un niveau de perfection qui n’existe pas, puisque mon curseur d’exigence augmente sans cesse.

Merveilleuse prise de conscience, n’est-ce pas ? 

Clairement, le perfectionnisme entraîne une insatisfaction chronique et est l’un des facteurs menant au risque de burnout.

Être parent : du stress au burnout parental

Le stress de la vie parentale

Être parent peut être une source de joie incomparable : des moments de bonheur et de complicité, des sourires, des fous-rires, des activités partagées.

Mais d’une manière générale, nous faisons face à de nombreuses sources de stress (appelés “stresseurs” dans la suite de cet article) auxquelles nous n’étions pas préparés :

  • la découverte et la redécouverte de notre rôle de parent et de tous les changements engendrés par l’arrivée d’un nouvel enfant
  • les stresseurs liés à notre conscience de tout ce qui pourrait leur arriver
  • le fait qu’ils soient immatures et qu’ils ne peuvent pas s’auto-gérer dès la sortie du ventre de maman
  • le stress lié à tout ce qu’on pense qu’il serait bon pour eux,
  • le stress lié à nos exigences en tant que parent
  • le stress lié aux différentes difficultés rencontrées par notre enfant
  • et dans certain cas (certainement le vôtre si vous lisez cet article sur mon blog dédié au TDAH) : le stress lié à la situation de notre enfant à besoins particuliers, et aux difficultés du quotidien face à l’hyperactivité, l’opposition, les émotions débordantes, les difficultés scolaires, l’hypersensibilité, les rendez-vous chez des spécialistes divers et variés, le regard des autres, …

Ce stress ordinaire, nous le vivons tous et à tout moment de notre vie de parent.

Mais en fonction de notre histoire, de notre capacité à gérer le stress, le regard des autres, nos aspirations personnelles et les attentes de notre entourage, il est possible que ce stress dit “ordinaire” devienne un stress plus intense, et plus compliqué à gérer au quotidien.

Du stress ordinaire au stress intense 

Prenons par exemple le cas d’une maman (qui pourrait aussi être un papa !) qui récupère son enfant à 17h, en sortant du travail, pour le déposer à son cours de judo :

La maman sort du travail et passe rapidement faire une course pour prévoir le repas du soir qu’elle n’avait pas anticipé.
Trop de monde dans le magasin, elle se rend compte qu’elle arrivera en retard pour récupérer son enfant, et risque donc de le déposer en retard au judo.
D’autant plus qu’elle a toujours entendu son père lui répéter, pendant son enfance “l’heure c’est l’heure!” 
Elle est déjà en état de stress.
Son enfant se montre de mauvaise humeur parce qu’il sait qu’il sera en retard au judo : il l’accueille en faisant la tête et se montre désagréable.
Pendant la séance, elle doit se dépêcher de récupérer le plus petit et être de retour avant la fin de la séance de judo.
Après la séance, retour à la maison : elle doit donner le bain au petit pendant que le grand fait les devoirs.
Et les devoirs à 19h… on connaît la suite …
Puis préparation express du repas, en espérant que les enfants soient au lit à une heure raisonnable.

Je pourrais encore continuer, mais vous pouvez ressentir le niveau de stress de la maman. Et ce niveau risque de continuer à augmenter tout au long de la soirée…

Imaginons que cette maman, dispose de différentes ressources pour faire face à ce stress :

  • son enfant va à l’étude pour faire ses devoirs avant 17h
  • elle anticipe le repas de cette soirée en particulier, car elle sait que l’enchaînement des événements risque de lui compliquer la tâche
  • ou alors, son conjoint peut rentrer plus tôt ce soir là de la semaine, et s’occupe du repas après avoir récupéré le petit
  • il est aussi possible qu’elle puisse compter sur un autre parent pour emmener son enfant à son cours, ce qui lui permet d’être plus flexible dans son organisation

Dans ce second cas, la maman vit une situation qui pourrait être stressante. 

Mais comme elle dispose de suffisamment de ressources, son niveau de stress reste un stress gérable.

Mais dans le premier cas : si la maman rencontre trop souvent ce genre de situation stressante, pendant trop longtemps, et sans disposer de suffisamment de ressources pour y faire face, elle se retrouve dans une situation de déséquilibre :

Le stress ressenti est supérieur aux ressources pour y faire face, pendant trop longtemps = risque de burnout parental.

Ainsi, selon Isabelle Roskam et Moïra Mikolajczak, expertes de renommée internationale sur le sujet du burnout parental :

“Le burnout parental est un syndrome d’épuisement qui survient quand un parent a été exposé à trop de stress dans son rôle de parent, pendant trop longtemps, en l’absence de ressources suffisantes pour compenser l’effet du stress”.

Dans cette vidéo, Moïra Mikolajczak répond aux questions des journalistes et des spectateurs de La Maison des maternelles. Elle décrit le burn-out parental et donne quelques pistes afin de mieux s’en prémunir.

Le déséquilibre menant au burnout

On peut donc imaginer le burnout parental comme une balance déséquilibrée entre les stresseurs de la vie parentale, et les ressources pour y faire face.

Les ressources seraient par exemple :

  • une personnalité positive et optimiste,
  • notre capacité personnelle à gérer le stress,
  • notre confiance dans notre rôle de parent, malgré les clichés qui envahissent les médias,
  • un.e conjoint.e sur qui nous pouvons compter dans l’organisation du quotidien,
  • et avec qui nous partageons les même valeurs liées à l’éducation,
  • une famille ou des amis disponibles pour garder nos enfants, pour nous permettre de décompresser et de prendre soin de soi
  • avoir (prendre) du temps pour pratiquer une activité qui nous ressource et qui nous fait du bien,
  • on peut également avoir une grande maison, avec un grand jardin, permettant à nos enfants de faire du bruit et de bouger sans faire trembler les murs,
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Dans le cas de cette balance, le parent dispose de suffisamment de ressources pour faire face à son stress parental. On peut donc penser qu’il est épanoui dans sa parentalité.

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Dans le cas de cette balance, le parent fait face à de nombreux facteurs de stress, et ne dispose pas de suffisamment de ressources pour y faire face.

Sur cette image, si le parent reste dans cette situation pendant trop longtemps, il risque de s’épuiser et de développer les premiers signes du burnout parental.

À  noter : un stresseur isolé n’explique pas à lui seul l’état de burnout. C’est le cumul de plusieurs stresseurs, pendant trop longtemps, et en l’absence de ressources pour y faire face qui entraîne le parent dans un risque d’épuisement parental.

Le burnout parental en chiffres

Selon Moïra Mikolajczak,

« La pression sur les parents n’a jamais été aussi forte et le temps dont ils disposent pour exercer leur parentalité n’a jamais été aussi restreint ». 

Ainsi, 5% des parents seraient touchés par le burn-out parental et 8% seraient à risque élevé d’en souffrir, c’est-à-dire qu’ils sont fortement susceptibles de basculer dans un état d’épuisement avancé.

Par ailleurs, d’après une étude récente :

80% des parents ayant au moins un enfant atteint d’un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ressentent un niveau « cliniquement significatif » de stress parental

(TDAH : un stress parental «cliniquement significatif»)

J’interprète ces chiffres de deux manières :

  • ils sont alarmants et sont le miroir du perfectionnisme parental inatteignable, mais qu’on continue à nous tartiner chaque jour,
  • Bonne nouvelle : si vous ressentez un état d’épuisement parental, alors vous n’êtes pas seul(e) ! Il est temps d’oser en parler et de prendre conscience que vos amis, vos frères/ sœurs, vos voisins, vos collègues, … sont probablement dans le même état que vous.

Je me livre d’ailleurs à vous dans mon article : Épuisement parental : ma renaissance 

Pour conclure : déculpabilisez, et prenez soin de vous

Tout au long de cet article, je vous ai présenté les causes menant insidieusement au burnout parental :

  • Notre représentation erronée de la parentalité
  • Les principes (et la pression) de la parentalité positive
  • Les clichés de la parentalité parfaite (et les médias qui en raffolent) 
  • La double peine des parents d’enfants atypique
  • Le perfectionnisme, un accélérateur de burnout
  • Les stresseurs ordinaires de la parentalité
  • Le déséquilibre des stresseurs et des ressources pouvant mener au burnout

J’espère de tout cœur que cet article vous aura apporté une nouvelle perspective sur votre situation parentale, quelle qu’elle soit.

J’espère également qu’une prise de conscience de l’impact des clichés sur la parentalité parfaite, véhiculée entre autres par les médias, vous permettra de déculpabiliser sur votre propre identité de parent, parfaitement imparfait.

Et si vous vous trouvez en état d’épuisement parental, n’hésitez pas à me contacter. Nous pourrons évaluer ensemble votre situation, sans jugement et en toute confidentialité.

Je pourrais également vous présenter des pistes de prise en charge personnalisée, totalement adaptées à votre situation.

Pour aller plus loin, retrouvez prochainement mon article sur les 4 symptômes du burnout parental (Suivez-moi sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram pour être sûr de ne pas le louper)

Prenez soin de vous 💛

Hérade

Coach parental | TDAH | Burnout parental

Je vous accompagne vers une parentalité bienveillante et équilibrée pour vous permettre de retrouver la plaisir de passer des moments en famille.

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6 réflexions sur “Comprendre les causes menant au burnout parental”

  1. Cet article est tellement juste, merci ! Le burnout parental est insidieux, on est partagé entre notre rôle de parent, assurer et assumer nos responsabilités, le travail, l’entourage qui n’est généralement pas réceptif, la culpabilité, la dévalorisation… Il est essentiel d’être soutenu.e et de dégager du temps pour soi et alléger le quotidien.

  2. Merci pour ce beau article très touchant et très bien expliqué. Je n’ai pas encore d’enfants mais je peux déjà imaginer la pression que l’on se met pour être parfait, tout cela à cause de représentations erronées, notamment sur les réseaux sociaux.

  3. Ping : Reconnaitre les symptômes du burnout parental | Mieux Vivre le TDAH

  4. Bonjour, je ne trouve pas le téléchargement du guide pour parents épuisés dont vous parlez dans l’article…
    « Si le sujet de l’épuisement parental vous touche, n’hésitez pas à télécharger gratuitement mon “Guide de survie spécial parents épuisés”.
    Merci d’avance de votre aide,
    Lydia

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