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#16 – Comprendre et vivre avec le trouble du comportement de son enfant

Agitation, opposition, impulsivité, agressivité, bruit, mensonges, hyperactivité,… lorsque le comportement de notre enfant évolue vers un trouble du comportement, on se sent souvent dépassé dans notre rôle de parent.

Comment se manifestent les troubles du comportement ?
Quelle est la différence entre un comportement inapproprié et un trouble du comportement?
Comment mieux vivre avec les comportements difficiles de mon enfant?

Découvrez dans cet article les signes qui distinguent le comportement normal d’un enfant avec un TDAH, d’un trouble du comportement.

J’y présente également le Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP) et le Trouble des Conduites.

Enfin, je vous livre mes 8 règles de base, à garder tête lorsque le comportement de votre enfant concerné par le TDAH fait baisser votre niveau d’énergie à zéro.

Comment se manifestent les troubles du comportement ?

Dans son intervention auprès des AVS (auxiliaires de vie scolaire) de Savoie, le Dr Pierre DEFRADAT, Psychiatre, décrit le comportement de la manière suivante:

 » Le comportement peut se définir comme étant la manière d’agir ou la façon de se conduire dans la vie. D’ailleurs, ce terme ne concerne pas uniquement l’espèce humaine. En effet, il ‘applique aussi aux animaux et même aux autres objets physiques. Le terme « comportement » est donc très général.

Le comportement peut être troublé, et ce trouble peut être d’ordre qualitatif ou quantitatif. »

Comportement inapproprié vs Trouble du comportement

Il me semble important de rappeler que certaines périodes de la vie d’un enfant sont particulièrement difficiles, et font partie du processus normal de l’évolution de l’enfant.

A partir de 2 ou 3 ans, votre enfant comprend qu’il est en capacité de contrôler son environnement, de s’opposer à une demande, et qu’il obtient même plus d’attention lorsqu’il s’oppose que lorsqu’il se conforme à une demande.

L’enfant (et plus tard l’adolescent), affirme ainsi son individualité. 

On parle de trouble du comportement lorsque ces comportements inadaptés durent dans le temps (au moins 6 mois, en dehors des périodes dites « normales ») et répondent à des critères diagnostics.

Cliquez-ici pour découvrir mon Guide pratique pour mieux gérer l’opposition de mon enfant

Trouble du comportement – quantitatif

Concernant le trouble quantitatif, le comportement peut-être un défaut ou un excès.

Un comportement en excès va alors engendrer de l’instabilité, de l’agitation, de l’agressivité, du bruit, de l’hyperactivité.

C’est d’ailleurs en ce sens qu’on utilise généralement le terme « trouble du comportement ». En effet, un enfant agité et bruyant, qui dérange, va susciter des remarques de la part de l’entourage. Les parents vont alors consulter des professionnels pour tenter de comprendre et de calmer le comportement de leur enfant.

Par ailleurs, le comportement par défaut est aussi problématique : l’enfant ne bouge pas, ne parle pas, se fait oublier et ne dérange pas. L’importance de son problème va ainsi être sous-estimé.

Trouble du comportement – qualitatif

On dit que le trouble du comportement est qualitatif lorsqu’il s’agit d’une inadaptation, d’une inadéquation à la réalité, d’une déviation, ou encore d’une bizarrerie: le délire, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), les perversions et la fabulation.

Le trouble du comportement serait à considérer comme un symptôme (un signe): pris isolement, ce signe n’a aucune signification; c’est seulement en l’associant à d’autres signes que l’on va pouvoir diagnostiquer une maladie (cérébrale ou neurologique), ou un autre trouble (TDAH par exemple).

Exemples de troubles du comportement chez les enfants

Le Trouble du Déficit de l’Attention / Hyperactivité (TDAH)

Certains diront que le TDAH est un trouble du comportement. En effet, l’enfant (ou l’adulte) sujet à l’hyperactivité et à l’impulsivité, dérange.

Mais avant de s’arrêter sur le comportement de nos enfants avec TDA/H, n’oublions pas que c’est le déficit d’attention qui est au centre de ce trouble, pas l’hyperactivité (ni l’impulsivité).

Par ailleurs, l’opposition et la désobéissance d’un enfant avec TDAH peuvent s’expliquer par plusieurs facteurs:

> le manque de filtres lié au déficit d’inhibition et à l’impulsivité: notre enfant se laisse facilement envahir par ses émotions, et a du mal à canaliser sa frustration.

> la difficulté à se projeter dans le temps: notre enfant a du mal à apprendre de ses expériences passées, et notamment des conséquences liées à certains de ses comportements. Il a également du mal à anticiper et se projeter dans le futur, et notamment ses conséquences (punitions s’il n’obéit pas, ou gratification s’il obéit). En fait, notre enfant vit dans l’instant présent et prend ses décisions en fonction de ses envies du moment.

> le déficit d’attention : lorsqu’on formule une demande à notre enfant, son attention peut facilement être déviée par d’autres sources de stimulation. Au final, il finit par oublier la demande initiale. Finalement, notre enfant ne s’est pas opposé, il s’est juste laissé distraire. 

Ainsi, le TDAH ne me semble pas être, en lui même, un trouble du comportement. Mais il peut être à l’origine de difficultés comportementales liées au déficit d’attention, à l’impulsivité et à l’hyperactivité.

Pour aller plus loin sur le TDAH, découvrez mes deux articles:
> Comprendre le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH)
> TDAH chez l’enfant – symptômes, diagnostic et prise en charge

Le Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP)

Ce trouble du comportement a un effet sur la façon dont votre enfant interagit avec les personnes autour de lui, et ce quel que soit l’endroit (à l’école, à la maison, avec ses pairs,…).

Premièrement, il refuse de se plier aux règles, mais également aux conséquences et aux punitions imposées par les parents. 

Ensuite, l’enfant peut avoir un comportement provoquant, et cherche volontairement à déclencher la colère des parents.

On observe une altération significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel

Découvrez les critères diagnostic du Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP) dans mon article Comprendre l’opposition et le Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP)

Le trouble des conduites

S’il n’est pas pris en charge à temps, le Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP) peut évoluer vers un trouble des conduites.

Le Trouble des Conduites est considéré comme un ensemble de problèmes affectifs et comportementaux, différents des problèmes typiques de la jeunesse.

Une personne souffrant d’un trouble de conduites présente les quatre catégories de symptômes suivantes :

  • Mensonges ;
  • Vandalisme ;
  • Attaque d’êtres humains et animaux ;
  • Viol intentionnel des lois.
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Image par lisa runnels de Pixabay

Il me semble important de préciser qu’avant de parler de trouble (quel qu’il soit: TDAH, TOP, trouble des conduites, trouble des apprentissages, trouble obsessionnel compulsif,…) il est nécessaire de prendre la situation dans sa globalité. En effet, un environnement stressant et nocif peut entraîner des comportements inadaptés, inappropriés.

Par ailleurs, un trouble fait l’objet d’un diagnostic: les spécialistes s’appuient sur plusieurs critères (intensité, durée, environnement,…) avant de se prononcer.

Trouble du comportement: 8 règles d’or pour améliorer votre quotidien

Lorsqu’on se rend compte qu’avec le temps, le comportement de notre enfant ne s’améliore pas simplement en “serrant la vis”, alors notre petite voix de parent fort et combattant s’élève et s’exclame: IL FAUT AGIR!

Nos premiers réflexes sont alors de:

  • nous précipiter sur les livres, les blogs, les vidéos YouTube, les groupes Facebook,…
  • revoir notre mode d’éducation, d’adapter les règles de la maison, de mettre en place des routines (du matin, du midi, du soir, des devoirs,…),
  • prendre des dizaines de RDVs auprès de (trop) nombreux spécialistes du TDAH et des troubles du comportement

Et 6 mois après, lors d’une nouvelle crise de larme pendant la préparation de la dictée, lors d’une nouvelle provocation de la part de notre chérubin qui a décidé de ne pas o-bé-ir, ou encore lorsque vous découvrez ce nouveau mot de la maîtresse “n’écoute pas en classe, distrait ses camarades, a poussé Tristan dans la cour”, vous prenez conscience que “rien n’a changé!”. 

Alors, vous vous sentez épuisé(e), vidé(e) de toute énergie, et vous n’avez qu’une envie: faire vos valises et partir dans un endroit sans enfant, sans cris, sans légo qui se coince entre les orteils, et où le mojito coule à flot…,

Découvrez ci-dessous quelques règles de base, à garder tête lorsque le comportement de votre enfant concerné par le TDAH fait baisser votre niveau d’énergie à zéro.

Les progrès de votre enfant peuvent être lents

Cette première règle est très importante à garder en tête: les problèmes de comportement de votre enfant ne sont pas arrivés hier, il ne faut donc pas s’attendre à ce qu’ils disparaissent demain.

Apprenez à apprécier les minis-victoires, les petits changements du quotidien.

Regardez 6 mois en arrière et observez les progrès de votre enfant:

  • le gel douche tient plus qu’une semaine, et la salle-de-bain ne ressemble plus à une piscine après chaque douche,
  • il range son sac d’école dans le coin du salon (plus au milieu du couloir),
  • il fait “seulement” une ou deux crises par jour (avant, c’était à chaque frustration)

Soyez patient et positif 🙂

La situation peut se détériorer avant de s’améliorer

Oui! il me semblait important de vous prévenir…

Imaginez que vous avez le même patron pendant 8 ans, et que votre direction change: du jour au lendemain, les attentes sont revues à la hausse, les retards ne sont plus tolérés, votre chef vous félicite quand vous avancez bien, mais il vous envoie en formation pour améliorer vos compétences,…

Vos premières réactions seront sûrement de vous rebeller et de regretter le temps d’avant (même si vous n’étiez pas plus heureux, mais au moins vous aviez vos petites habitudes!).

Faire encore plus d’effort? certainement pas!! je pense que j’en ai assez fait ces dernières semaines,…

Et puis, au fil du temps, vous comprendrez que tous ces changements sont bénéfiques pour vous, votre équipe et votre entreprise. 

Mettez-vous maintenant dans la peau de votre enfant:

vous lui imposez des nouvelles règles, des changements dans ses routines, des rendez-vous avez des adultes qu’il n’a jamais vu, et à qui il doit se confier du jour au lendemain…

Croyez-moi…il vous déteste!

Vous agissez pour son bien, et pour le bien-être de la famille, mais votre enfant ne voit qu’une chose: tout son quotidien change, et vos attentes changent aussi. 

Bref, il vous déteste ! (oui, je l’ai déjà écrit mais c’est important de le comprendre) et compte bien vous le faire payer!

C’est donc avec beaucoup de patience, de bienveillance et de communication que votre enfant pourra comprendre les bénéfices de ces changements.

Voilà pourquoi cette règle est importante à anticiper: la situation va très certainement se détériorer avant de s’améliorer.

Ne pas prendre des bouchées trop grosses

Allez-y doucement. 

Un changement après l’autre.

J’ai fait l’erreur, il y a quelques années, de vouloir révolutionner tout notre quotidien. J’ai rapidement compris que ce n’était pas possible!

J’en suis arrivée à cette conclusion: tout changer revient à ne rien changer.

Mon conseil: concentrez-vous sur les priorités, et laissez le temps à votre enfant (et à toute la famille) d’assimiler vos attentes et de les accepter. 

Travaillez sur la qualité plutôt que sur la quantité.

Et appréciez chaque étape!

Bâtir sur le positif

J’en parle souvent, mais c’est une évidence que je souhaite vous partager au travers de ce blog.

L’éducation positive et bienveillante n’est pas réservée uniquement aux parents parfaits, toujours à l’heure, qui n’élèvent jamais la voix et vivent d’amour et de paillettes dans un monde de bisounours (c’est l’image que je me faisais de l’éducation positive avant de m’y intéresser vraiment).

Bâtir sur du positif c’est simplement:

  • valoriser votre enfant lorsqu’il fait quelque chose de bien (même s’il a simplement accroché sa veste à son crochet, que ça vous semble normal, et que “enfin! pour une fois, il fait ce que je lui demande”)
  • récompenser les comportements appropriés plutôt que de punir les comportements inappropriés
  • se concentrer sur les réussites plutôt que sur les échecs

Agir avant de réagir

Mieux vaut prévenir que guérir…

Il est important d’améliorer l’environnement de votre enfant pour limiter les manifestations négatives de son TDAH.

Le but est de compter le moins possible sur son auto-discipline, pour qu’il puisse dépenser son énergie dans ce qui est vraiment important.

Quelques conseils pour améliorer l’environnement:

  • adapter vos demandes et vos attentes
  • évoluer dans un environnement minimaliste
  • profiter d’une bonne hygiène de vie (alimentation équilibrée, heure du coucher adapté à l’âge de votre enfant, activité sportive, possibilité de se dépenser,…)
  • apprendre à apprivoiser ses émotions par la respiration, la méditation, une activité artistique qui lui permette de s’exprimer,…

Aucune recette n’est magique

Aucune recette n’est magique: tout dépend des ingrédients que vous mettrez dedans. 

L’amour, l’exemplarité, la patience, la bienveillance, l’écoute, le pardon,… sont des ingrédients de première nécessité. 

N’espérez pas faire un wedding cake de 5 étages si vous n’avez dans votre placard que 3 oeufs, un fond de farine, un ½ paquet de levure et 2h de temps pour le faire.

Pour le reste, adaptez chaque recette à VOTRE situation: ce qui fonctionne chez nous ne fonctionnera peut-être pas chez vous (et inversement), et ce pour tout un tas de raisons: 

le nombre d’enfant dans la fratrie, l’âge de votre/vos enfant(s), la présence ou non de troubles associés, votre situation familiale (famille monoparentale, recomposée, décomposée, couple en voie d’explosion, conjoint(e) qui ne s’implique pas…), vos horaires de travail, votre environnement de vie (ville, campagne, mer, montagne,…), et tout simplement: VOTRE histoire et votre expérience de vie.

Garder son calme

Le quotidien avec le TDAH n’est pas toujours rose.

Vous avez le droit d’être fatigué, énervé, à bout de nerfs, d’avoir peur pour l’avenir de votre enfant, pour votre santé mentale et pour la survie de votre couple.

Cet état ne fait pas de vous un mauvais parent.

En communiquant sur votre ressenti et vos émotions, vous laissez la chance à votre entourage de mieux vous comprendre. 

Vous VOUS donnez la chance de vous libérer pour que vos mots ne deviennent pas des maux.

Parlez à votre conjoint, votre meilleur ami, votre psy. Et parlez aussi à votre enfant. Vous n’êtes pas un robot, vous êtes son parent. Le plus parfaitement imparfait et le plus aimant.

Patience et constance

Aucun des outils ne peut fonctionner sans une bonne dose de patience. 

Imaginez que vous plantez une petite graine. 

Il lui faudra du temps, beaucoup de temps, pour devenir une belle fleur ouverte et colorée. 

Il vaut mieux arroser sa plante un peu tout les jours, plutôt que de lui verser le contenu d’un arrosoir 1 fois par mois.

Soyez patient pour permettre à votre enfant d’évoluer à son rythme. Toute votre énergie dépensée aujourd’hui est un investissement pour son avenir.  Il deviendra, grâce à vous, un adulte heureux et épanoui

Soyez constant pour lui apporter un cadre sécurisant et des limites claires et précises. Ce sont ces limites qui lui permettront de s’adapter aux règles de vie sociale et professionnelle.

trouble du comportement : vous êtes un parent formidable

Pour conclure cet article, j’aimerai vous partager 2 certitudes que j’ai acquises au fil du temps:

vous êtes un parent formidable

Les compétences parentales ne sont pas innées.

Nous avons tous notre expérience de vie, nos moments de faiblesses, nos croyances et nos limites.

En devenant parent, il nous est impossible de tout oublier: nous devons évoluer avec nos bagages (même les plus lourds et encombrants).

Vous n’êtes pas une machine à éduquer. Vous êtes un parent formidable, et parfaitement imparfait.

l’amour est l’ingrédient le plus important

Dans les moments difficiles, gardez en tête que l’amour est le premier ingrédient dont votre enfant a besoin.

Demandez vous alors – sincèrement – combien de fois vous avez dit “je t’aime” et “je suis fièr(e) de toi” à votre enfant cette dernière semaine.

N’oubliez pas: votre enfant est…un enfant! il a besoin de se sentir aimé, écouté, soutenu, quel que soit son comportement, ses réussites et échecs.

Cet article vous a plu?

N’hésitez pas à le partager pour aider un maximum de parents à mieux vivre avec le TDAH de leur enfant.

Prenez soin de vous!

Hérade

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10 réflexions sur “#16 – Comprendre et vivre avec le trouble du comportement de son enfant”

  1. Hello Hérade ! Ton article est vraiment bien fourni ! C’est clair que ça doit pas être évident de gérer le TDAH au quotidien. Je pense qu’il faut bien être entourée, se sentir soutenue et se ménager (se faire plaisir) ! Mais aussi trouver des moyens pour se ressourcer, se remplir d’énergie, car on peut se sentir vite « vidée » .
    Belle journée à toi

    Efi du blog mamanzerodechet

    1. Merci Efi ! En effet l’entourage est important pour pouvoir décompresser et se ressourcer.
      Et malheureusement c’est ce qui fait défaut: souvent la famille ne se sent pas capable de gérer nos enfants à besoins si particuliers, du coup il est souvent difficile de pourvoir couper et prendre du temps pour soi et son couple.

  2. Ping : Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP) et TDAH

  3. Merci, votre article m’a touchée. Nous ne sommes qu’au début d’un long processus d’adaptation pour notre enfant, le quotidien n’est pas simple mais vous lire fait du bien au moral.

  4. Bonjour Hérade,

    Merci beaucoup pour vos articles, j’ai deux enfants très compliqués, une fille avec probablement TDAH, une compétence verbale +++ qui est devenue un handicap et l’autre qui a des crises d’épilepsie, une intelligence +++. Ce matin, ma grande est partie en m’insultant et en me tapant sur la tête parce qu’elle n’avait pas ce qu’elle voulait et la deuxième me tape dès qu’elle n’a pas ce qu’elle veut. Elle s’est apaisée à cette heure mais les deux n’acceptent aucune contrainte. Hier, j’ai vu la maîtresse, ça reste très compliqué pour la grande. Peut-être lui disons-nous trop qu’elle n’essaye pas. Je me sens une mère nulle, qui ne vaut rien, qui ne sait pas si prendre et pourtant, le combat est énorme. Les filles voient un phytothérapeute et ça joue déjà énormément sur la fatigue de la grande qui va mieux de ce point de vue. Au lieu de l’encourager samedi après sa séance de voltige, je lui ai dit tout ce qui n’allait pas….. je suis nulle, impression d’être tellement moche mais je voulais l’aider à prendre conscience des choses. Je ne sais plus. Merci.

    1. Bonjour Katia, merci pour votre témoignage et de poser des mots sur ce que vous ressentez. Être parent n’est pas de tout repos, et ca l’est encore moins lorsqu’on fait face à des difficultés de comportement, comme l’opposition et la violence verbale et physique. Il est alors normal de se sentir démuni en tant que parent, e de culpabiliser sur ce qu’on dit/fait mal, ou également sur ce qu’on devrai dire/faire mieux. N’hésitez pas à vous faire accompagner vous-même, par un coach, un neuropsychologue ou un éducateur par exemples, pour vous aider à mettre en place des stratégies éducatives adaptées à VOTRE situation, avec bienveillance et pas-à-pas. Au besoin, je propose de la guidance parentale. N’hésitez pas à me contacter directement si vous souhaitez en savoir plus sur les accompagnements que je propose. Prenez soin de vous. Hérade

  5. Bonjour
    En ce moment c’est très compliqué avec notre fils de 7 ans et demi. Il a totalement changé depuis le début des vacances il tape, pousse jette des choses…il ne nous aime pas à tour de rôle avec mon mari et mon fils aîné. Tous les soirs et tous les matins c’est la même épreuve aucune frustration possible si petite soit elle. Nous l’avons remis au centre et avons ressenti de la culpabilité avec mon mari mais dur dur de passer notre temps à nous occuper que de lui. on essaie de tenir et de se soutenir de trouver des manières de l’aider mais c’est compliqué, j’en pleure tous les soirs mais ça me fait du bien.

    1. Bonjour et merci pour votre témoignage. Ce n’est pas facile tous les jours… gardez en tête l’image du masque à oxygène dans les avions : il est important de prendre soin de soi pour pouvoir prendre soin de ses enfants. Et si ce comportement persiste, n’hésitez pas à en parler au thérapeute qui suit votre enfant. Vous n’êtes pas seule, et des solutions existent ! Je vous envoie toute mon énergie pour traverser cette période difficile ❤️

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